Un chantier participatif pour un îlot de biodiversité

Une vingtaine chasseurs de la société de chasse la Diane du Bastit du Causse et sympathisants se sont réunis sur le commun du petit hameau de Couget, commune du Bastit, pour participer à la plantation d’un verger citoyen, lors d’un chantier participatif mercredi 29 novembre 2023.

En matinée le terrain du Causse n’étant pas vraiment favorable au travail à la pioche, les trous ont été creusés avec une mini-pelle gracieusement mise en œuvre par un bénévole chasseur. Munis de pelles, les participants se sont retrouvés l’après-midi pour mettre en place une vingtaine d’arbres avec terre fine et fumier offerts par d’autres chasseurs : pruniers, poiriers, cerisiers, pommiers, cognassiers, noisetiers…

Présente sur site Elisa Peyrou, technicienne à la Fédération départementale des chasseurs du Lot explique : "C’est suite à une demande déposée par la société de chasse du Bastit et la municipalité que cette opération se réalise. Elle se déroule dans le cadre du programme ‘’Ilot de la biodiversité’’. Un programme en éco contribution avec l’Office français de la biodiversité et la Fédération nationale de la chasse. Associé au printemps à l’ensemencement d’un couvert mellifère et fleuri, cet îlot de biodiversité apportera une action bénéfique aux pollinisateurs et à la faune sauvage."

Un pot de l’amitié a clôturé ce moment de partage. Tous souhaitent désormais que ces plantations bénéficient d’une météo favorable, surtout au printemps et à l’été prochain, afin que dans quelques années on puisse déguster les bons fruits du causse !

Chansons et théâtre musical apportent de la joie

Six jours de programmation pour retrouver la compagnie Opéra Éclaté et ses artistes emblématiques ! A l’invitation de la ville de Gramat, la compagnie revient pour la deuxième édition de « Y’a d’la joie en chansons », du 29 juillet au 3 août 2023 De la chanson, du théâtre musical, un récital, de la musique du monde, du jazz : une programmation très éclectique à Gramat et au Bastit !

Voyage à Saint-Germain-des-Prés a conclu cette belle édition le 3 août. La soirée qui devait se tenir au Clos du Chevalier au Bastit a été repliée sur la salle de l’Horloge mais les spectateurs ont eu le plaisir de retrouver les grands habitués de la compagnie Opéra Éclaté. Flore Boixel, Sandrine Montcoudiol, Éric Vignau et Éric Perez accompagnés par Roger Pouly (le pianiste de Charles Trenet) ont plongé l’auditoire dans les caves feutrées du quartier St Germain.

Le travail à ferrer du Coujet a été restauré

Vendredi 14 juillet 2023 en fin de journée, Bastitois et Bastitoises se sont retrouvés sur le couderc du hameau de Coujet pour participer à l’inauguration du travail à ferrer. Dans son intervention, la maire Eliette Angelibert a rappelé l’usage d’un travail à ferrer (appelé aussi métier) et la genèse du projet.

"C’est un outil ancien et robuste qui permettait d’immobiliser un animal durant son ferrage. Toutes les fermes importantes de la commune en possédaient. Un travail à ferrer communal était installé à côté du lac de Murat. Il y a quelques années, Bernard et Gisèle Destrel ont fait don à la commune d’un travail. Pour rendre hommage aux personnes qui vivaient au Bastit avant nous et honorer leur travail, le conseil municipal a décidé de restaurer cet outil et de l’inaugurer aujourd’hui, a rappelé la maire. À l’automne dernier, le travail qui était situé près d’un bâtiment agricole a été déplacé sur le couderc de Coujet et posé sur une chape et plots en pierres préalablement réalisés par Didier Marcouly. Réfection du toit, remise en état des boiseries et dallage du sol ont été assurés par notre employé communal Hervé aidé de Pierre Bezzon. Gérard et Maryline Cazal de l’association Plants B ont apporté une touche finale en fleurissant les bacs et suspensions payés par la commune. Le budget global de cette restauration s’élève à 4 298 € HT."

En ayant une pensée pour Bernard Destrel, aujourd’hui disparu, la maire a remercié Gisèle, ses enfants et toutes les personnes qui ont participé à ce projet ainsi que les conseillers Cyril, Sébastien et Pascal pour leur aide et leur suivi durant toute l’opération. Après la coupure du ruban traditionnel, tous les participants ont clôturé cette petite fête par un repas partagé.

Portrait de suzanne ANGELIBERT (1930-2022)

Vendredi 15 septembre, parents, voisins, amis, étaient très nombreux pour accompagner Suzanne Angélibert à sa dernière demeure dans le cimetière du village qui l’a vu naitre, il y a près de 92 ans.

Née Delsahut, Suzanne a passé toute sa vie dans la maison familiale, au cœur du village. En 1948, à 17 ans, elle épouse Prosper Angélibert et ensemble ils exploiteront la ferme aux côtés de la mère de Suzanne, son père étant décédé lorsqu’elle avait 6 ans. En 1977, Prosper décède dans un accident de tracteur. Veuve, Suzanne restera dans la maison familiale, avec son fils, Didier, et Eliette son épouse. Elle les aidera, dans la mesure de ses moyens, jusqu’à ces dernières années, aux travaux de la ferme. Elle s’occupera beaucoup de ses petits-enfants, mais aussi, assez souvent, de la garde d’autres enfants du village, pour lesquels la porte était toujours ouverte. Elle verra, ainsi grandir ses trois petits-fils, Sylvain, Pascal et Régis, qui lui sont restés très attachés, même après lors départ du cocon familial.

   La famille s’est, ensuite, agrandie, avec l’arrivée de deux arrière-petits-fils, Paul et Gabin, puis tout dernièrement avec la naissance de sa première arrière petite fille Théa, dont elle a eu la joie de faire connaissance quelques jours avant son décès. Elle a, à cette occasion, su que son prénom perdurerait dans la famille, Théa portant Suzanne comme deuxième prénom. C’est ainsi qu’entourée de l’affection des siens, mais aussi des nombreuses personnes du village ou des alentours qui la connaissaient, qu’elle s’est éteinte paisiblement au bout d’une vie simple faite de labeur, d’obstacles à surmonter, de joies familiales mais surtout de beaucoup d’affection et d’amour.

 

(Texte rédigé par Solange Gratias, correspondante au journal « La Vie Quercynoise » sept-2022). 

Le Bastit. Yarn bombing, boîte à livres, des initiatives qui font vivre le village

La municipalité du Bastit informe la population que la traditionnelle cérémonie des vœux se déroulera dimanche 8 janvier à 18 heures à la salle communale. Elle rappelle que plusieurs initiatives ont été réalisées dans le village courant décembre.

Ainsi, trois habitantes du Bastit ont participé à un projet original et fédérateur avec pour objectif de tricoter, crocheter, assembler les différentes pièces pour habiller les arbres du village pour les fêtes de fin d’année. Ce graffiti au tricot, le yarn bombing, est apparu aux États-Unis en 2005 où bancs, escaliers, ponts, statues et arbres sont ainsi recouverts de créations au tricot ou au crochet. Ce mouvement devenu un mode d’expression artistique a ainsi sensibilisé les tricoteuses du causse.

Sur ce périmètre culturel la boîte à livres a enfin livré sa promesse. Installée près de l’église, elle accueille désormais des ouvrages allant du roman aux bandes dessinées pour tous les âges. Microbibliothèque de village, n’importe qui peut s’y servir ou ajouter ses propres livres à l’intérieur. Les objectifs de cette installation sont de rendre la culture encore plus accessible, d’encourager la lecture, le partage et les liens sociaux en complément des structures municipales.

Durant cette période, des sapins fabriqués avec des palettes de recyclage, décorés par des habitants ont été installés au cœur du bourg et aux croisements de chemins menant à certains hameaux. Ce sont autant d’initiatives réalisées par de dynamiques habitants, habitantes et élus, qui expérimentent de nouveaux modèles dans l’esprit cœur de village qu’il faut soutenir et élargir.

Le Bastit. À la découverte du patrimoine durable

Dimanche 18 septembre au village du Bastit, la balade découverte "Sur le fil de l’eau" proposée dans le cadre des Journées européennes du Patrimoine 2022 fut un grand succès avec 55 participants du village et des environs. Quelques mois en amont, Nathalie Neumann, guide conférencière du Pays d’art et d’histoire Causses et vallée de la Dordogne avait préparé cette visite avec Sébastien Chambert, adjoint à la commune, et le soutien des experts hydrogéologues du Parc régional naturel des Causses du Quercy. Si le thème de l’eau fut le fil conducteur de la balade elle a permis de découvrir sur le chemin le patrimoine remarquable et vernaculaire du territoire : l’église St Blaise ouverte pour l’occasion, la tour de la dîme, le tilleul planté par le plan Colbert il y a 3 siècles, et bien entendu le patrimoine bâti qui devait collecter, canaliser et protéger l’eau. L’histoire de la gestion de l’eau sur le Causse du Quercy a touché à la construction sous ses formes historiques du temps gallo-romain, sous les templiers. La guide a présenté la diversité des formes des puits et des lacs de St. Namphaise et la légende du martyr. Un moment important de la balade fut la visite de la Font Roumive. Une structure profonde et large entre les villages de Lunegarde et le Bastit, dont l’histoire remonte au temps gallo-romain. Rappelant que ces lieux avaient connu le passage de pèlerins innombrables, elle a souligné que la gestion de l’eau était aussi une histoire de femmes, de rencontres et d’échanges. Devant le lac de Mentine, S. Chambert a présenté le dossier actuel soutenu par Cauvaldor avec les conseils du PNRCQ et de Natura 2000, pour la restauration des murs de soutènement du lac. La balade se termina avec un verre amical offert par le comité des fêtes du Bastit dans la cour de la mairie.

Le Bastit. Lecture en musique sous le chêne de Bel Air vendredi 23 septembre 2022

L’association "Sur les pas de William. S. Merwin", qui a pour objectif de promouvoir l’œuvre de ce poète américain, a déjà organisé plusieurs soirées dans notre région. La dernière se déroulera ce vendredi 23 septembre, à 18 h 30 sous le grand chêne du domaine de Bel Air, au Bastit.

Durant cette soirée, Eric Louviot et sa complice Karinn Helbert liront des textes de William Merwin (1927-2019) arrivé en Quercy après un voyage d’étude dans le nord du département à Lacam de Loubressac. "Lui, l’Américain est devenu le confident de ce hameau perché surplombant la Dordogne, le témoin d’un temps de partage obligé. En ne prenant pas la peine de ponctuer, il laisse à chacun la possibilité de respirer le texte à son gré, n’imposant aucune norme à la lecture. Ici, dans son œuvre, la liberté est totale qui nous échoit, comme lorsqu’on se trouve seul à parcourir le Ségala une fin d’après-midi de septembre ensoleillé", souligne Eric Louviot. Karinn Helbert (Grand prix de l’Académie Charles Cros 2018 pour "Un toit d’étoiles"), l’une des musiciennes les plus fidèles des Rencontres pour lire, accompagnera cette lecture au cristal baschet, instrument tout à fait étonnant dont le son se trouve en parfait accord avec les textes. Ce sera une lecture pour tous les âges qui sera suivie d’un temps d’échange.

Le loup suspecté de nouvelles attaques sur des brebis, les éleveurs à bout 30 juin 2022

Les services de l'Etat recensent désormais 16 attaques, 31 animaux tués et 33 blessés. Le loup est accusé notamment d'avoir fait de nouveaux dégâts au Bastit. Une quinzaine d'éleveurs sont concernés... et inquiets. Des lieutenants de louveterie se relaient toutes les nuits pour surveiller leurs pâturages. 

Depuis un mois, le loup hante les causses du Lot, de Coeur-de-Causse à Reilhac en passant par Lunegarde. Au Bastit, les éleveurs accusent le coup. Trois attaques en une semaine, c'en est trop. " Ça a commencé il y a un mois, les brebis étaient serrées à la gorge, au début on a pensé que c'était des chiens errants", commence par raconter Guillaume Bouyssou, éleveur de brebis au Gaec de Cance Bas. Il a, avec ses parents, 1500 brebis sur près de 500 hectares. Ses voisins agriculteurs ont découvert eux aussi, au petit matin, leurs brebis avec des hématomes et des traces de sang au cou. L'un d'entre eux, Cyril Garrigues a alors installé une dizaine de caméras de vidéosurveillance autour de sa ferme du Tartayrou. Et quelques jours plus tard, sur l'écran, en noir et blanc, le loup apparaît. L'office français de biodiversité analyse ses images et confirme : il y a bien un loup dans le Lot.

Le département déclenche le plan loup. Le 22 juin, sept attaques sont recensées, 22 animaux retrouvés morts et 20 autres blessés. Mais depuis, le loup a encore frappé. La préfecture du Lot compte désormais 16 attaques, soit sept de plus en une semaine. 31 animaux ont été tués, 33 sont blessés. Au Bastit, l'animal est accusé d'avoir tué trois brebis dans la nuit de lundi à mardi. " Mardi matin, on les a découvertes près du bâtiment, avec les mêmes traces à la gorge", commente dépité Guillaume Bouyssou. Déjà deux attaques en un mois sur cette exploitation familiale. Pour éviter les risques, les éleveurs doivent parquer leurs brebis à l'intérieur. " On les sort un peu le matin puis un peu le soir, mais c'est tout, à une époque où elles sont censées être tout le temps en plein air, c'est terrible", regrette Cyril Garrigues. Lui a retrouvé dix brebis mortes, après quatre attaques en un mois. Depuis, elles sont enfermées dans son hangar à brouter ce qu'il reste du fourrage de l'hiver dernier. " Alors qu'elles sont censées pâturer l'herbe, on tape dans les stocks de foin de l'hiver, à ce rythme, il ne nous restera bientôt plus rien", confie-t-il.  "Toutes les brebis ne rentrent pas à l'intérieur, celles qui sont à l'abri doivent se serrer, ce n'est pas l'idéal", précise-t-il. 

Les lieutenants de louveterie surveillent de 23 heures à 6 heures

Surveiller ses 1500 brebis dispersées en 15 troupeaux toutes les nuits ? Un travail de Titan. " C'est impossible, les zones du causse sont vallonnées et morcelées, on ne peut pas parcourir nos 500 hectares tous les soirs", ajoute-t-il. La dernière ronde qu'il effectue depuis la présence du loup : à 23 heures. Quand il rentre chez lui, le cœur serré, deux lieutenants de louveterie, bénévoles prennent le relais et assurent une ronde de surveillance jusqu'à 2 heures du matin. Là, deux autres lieutenants prennent le relais jusqu'à 6 heures. " Ils ont une mission de veille et de défense, ils sont habilités à tirer si la bête est dans le périmètre protégé, sinon, ils font du bruit et peuvent effectuer des tirs de défense simplifiés pour dissuader le loup d'approcher ", explique Jean-Pascal Lebreton, directeur de la Direction départementale des territoires dans le Lot. D'après lui, ces tirs effaroucheurs ont permis d'éviter récemment une attaque. Une ronde de surveillance, la garantie d'une sécurité pour les éleveurs ? " On ne dort pas pour autant sur nos deux oreilles", répond Didier Bouyssou. Alors que faut-il faire de plus ? " Une battue ne pourra être organisée qu'en dernier recours, nous allons faire monter crescendo les mesures de sécurité", assure le directeur de la DDT.

En attendant, les éleveurs font face. " On a des bêtes toujours traumatisées par les attaques, certaines brebis ont avorté et d'autres ont accouché plus tôt que prévu à cause de leurs frayeurs", souligne Cyril Garrigues. Il a soigné lui-même ses brebis blessées. Mais ne compte pas mettre des pansements sur une jambe de bois tout l'été. " Nous, on n'en veut pas ici, mais qu'ils le capturent et l'emportent ailleurs ne fera que déplacer le problème", reconnaît-il. En attendant, à chaque fois que la nuit tombe, la peur reprend sur le causse. 

Nouvelle vie pour l’ancienne commanderie templière 01 juillet 2022

Une quinzaine de personnes, parmi lesquelles Huguette Tiegna, députée, Caroline Mey-Fau, conseillère départementale, Philippe Andlauer, directeur du PNRCQ, Antoine Béco, président de l’OT de la Vallée de la Dordogne, ont répondu vendredi 24 juin à l’invitation de Pascale et Hervé Destrel lors de l’inauguration du nouvel espace bien-être du Clos du Chevalier. En préambule, avec une présentation vidéo parfaitement documentée, Pascale a retracé l’histoire du "Le Clos du Chevalier" qui remonte sans aucun doute au XIIème siècle. L’ancienne commanderie templière a été transformée en manoir bourgeois dans les années 1820. La famille Destrel s’y installe en 1932. Au début du XXI Pascale et Hervé décident de renouer avec la vocation initiale de la commanderie en créant des chambres d’hôtes et des gîtes. Depuis 2018 Le Clos du Chevalier est un centre Jeûne et Randonnée. Pascale explique que la pratique du jeûne lui ayant tellement apporté elle a voulu partager son expérience et son savoir. Elle est aujourd’hui agréée par la Fédération Francophone de Jeûne et Randonnée. Une approche individuelle est privilégiée lors des stages. 3 cures sont possibles : le jeûne Buchinger, le jeûne intermittent 18/6 et la cure de jus frais ou lactofermenté. Des randonnées à la découverte du PNRCQ, des conférences et des moments réservés au bien-être (sauna, spa, piscine) agrémentent ces périodes. Environ 140 personnes participent à une quinzaine de stages par an. Une vingtaine de personnes (agent d’entretien de nettoyage, conférenciers, thérapeutes, etc.) interviennent, induisant un emploi local non négligeable. La visite qui a suivi a permis de découvrir la qualité des rénovations effectuées dans les gîte et dans l’espace Rapha (salle de massage sauna, salle de conférences) situé dans les anciennes salles voutées de la commanderie. Hervé a souligné le super travail réalisé par les artisans locaux qui ont participé aux travaux. "La vocation initiale de la commanderie s’est adaptée à notre époque" a conclu H. Tiegna. Les prochains stages auront lieu du 2 au 8 et du 9 au 15 juillet, du 13 au 19 et du 20 au 26 août. Contact : www.jeune-leclosduchevalier.com

Les stages jeûne et randonnée au Clos du Chevalier sur M6

Depuis plusieurs années, Pascale Destrel-Daemen propose des stages intitulés "jeûne et randonnée" dans son gîte Le Clos du Chevalier à Le Bastit. Le documentaire évènement "A la recherche de la jeunesse éternelle", qui sera diffusé jeudi 13 octobre à 21 h 10 sur M6, a été tourné en partie en août 2021 au Clos du Chevalier, Centre lotois de jeûne et randonnée. Parmi les participants, l’actrice Valérie Bonneton ("Fais pas ci fais, pas ça", "Les Petits Mouchoirs") et Alfred de Montesquiou, grand reporter (Prix Albert Londres), sont partis pour un voyage inédit et surprenant autour du monde.

Ils vont tester aussi bien les recettes les plus anciennes que des méthodes éprouvées scientifiquement pour tenter d’arrêter de vieillir, voire de rajeunir. Aujourd’hui, la science nous l’assure, notre longévité n’est due qu’à 20 % à notre patrimoine génétique, alors qu’elle dépend à 80 % de notre mode de vie. Alors il existe des moyens pour rallonger la vie et rester jeune plus longtemps.

De toutes ces expériences, Valérie Bonneton déclare que c’est le jeûne, pratiqué au Clos du Chevalier, qui l’a le plus marquée. Elle précise : "J’étais dubitative mais j’ai ressenti une énergie de dingue au bout de quelques jours alors qu’on faisait des randonnées de trois heures. C’est impressionnant !"

Pascale Destrel-Daemen souligne : "Ce tournage au Clos a été une incroyable expérience pour moi et pour toute l’équipe du Clos. Valérie et Alfred ont jeûné en groupe avec une dizaine d’autres personnes. Je n’ai aucun doute concernant les bienfaits du jeûne sur le métabolisme. Mais ce documentaire sera agrémenté d’arguments scientifiques rendus compréhensibles au plus grand nombre. Si seulement, après cette diffusion, la pratique du jeûne pouvait être mieux comprise !"

Pascale vous donne rendez-vous jeudi 13 octobre à 21 h 10 sur M6.

Corresponda

Le Bastit. Une très belle célébration

La commémoration de l’Armistice du 11 novembre s’est déroulée au Bastit en présence d’Hélène Hargitai, sous-préfète de l’arrondissement de Gourdon, du capitaine Mehdi Latrêche, commandant de la compagnie de gendarmerie de Gourdon, du commandant Serge Moulène, chef du centre d’incendie et de secours de Gramat accompagné du lieutenant Didier Neveu, réunis autour d’Eliette Angelibert, la maire, et des élus. Commencée par le dépôt de gerbes au monument aux morts, la cérémonie a été accompagnée par les chants de la chorale du Bastit. Un vin d’honneur dans la cour de la mairie a clôturé cette matinée chargée d’émotions.

( la depèche du Midi)

Un Ciné Belle étoile très animé

  • Grand écran dans la nuit du Bastit.
    Grand écran dans la nuit du Bastit.
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Le village du Bastit, village étoilé du Parc naturel des causses du Quercy, a accueilli le lundi 23 août sa 1re participation à l’opération "Ciné Belle étoile" organisée en partenariat avec Cauvaldor et Ciné Lot (association de cinéma itinérant). Une centaine de personnes, résidants et touristes, s’était déplacée pour assister à la tombée de la nuit à la projection gratuite de "L’étoffe d’un héros", coréalisé par Pierre-Emmanuel Le Goff et Jürgen Hansen, un documentaire sur Thomas Pesquet, notre astronaute national, concernant sa première mission sur l’ISS. Plusieurs animations avaient été mises en place avant la projection. Le marché du Bois de Faral, organisé par l’association locale "Les Collectives", s’était exceptionnellement délocalisé à partir de 17 heures sur la place près de l’église St Blaise autour du grand tilleul. En soirée, avant la projection, Jeanne Moinet du service Patrimoine du Pays d’art et d’histoire a animé le jeu Lot’Trotteurs, un jeu de société créé par Antonin Boccara qui invite à explorer le patrimoine du PAH du nord du Lot. Ensuite les membres de l’association d’astronomie ACL de Gramat, présidée par Daniel Bouysse, ont animé une présentation de leur club avec les instruments. Cette présentation a été suivie après le film d’une observation de la voûte céleste, appréciée par un public qui a pu ainsi découvrir la qualité du ciel noir du Quercy. La commune du Bastit se félicite d’avoir pu participer cette année à un des 40 rendez-vous ciné Belle étoile, moments familiaux et conviviaux, proposés sur notre territoire et souhaite pouvoir renouveler cette initiative dès l’an prochain.

Le Bastit. Des candidats à la rencontre des éleveurs

  • Les participants à la rencontre.
    Les participants à la rencontre.  
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Vendredi 18 juin, Vincent Labarthe, vice-président de la région Occitanie, et Caroline Mey-Fau, conseillère départementale, candidats aux élections régionales pour le premier et départementales pour la seconde (et toujours en lice pour le deuxième tour), ont rencontré des adhérents du Geoc (Groupement d’éleveurs ovins caussenard) à la ferme de Sandrine Rivière et Sébastien Tocaben à Couzou. Lors de la visite de l’élevage, la discussion a porté sur les problématiques que peut rencontrer le milieu agricole notamment la difficulté financière dans la transmission d’une exploitation. La volonté de la coopérative est d’accompagner les éleveurs et les futurs repreneurs en travaillant au quotidien pour défendre un prix dans un mode de commercialisation traditionnel. Le Geoc, une structure spécialisée en ovin viande se compose de 90 élevages produisant 30 000 agneaux chaque année. Elle est dirigée par un groupe d’éleveurs élu par l’ensemble des adhérents pour les représenter.

Dans la filière, le principe de coopération a toujours sa place comme en témoigne Sandrine Rivière, présidente de la coopérative : "L’an dernière, notre principal abatteur a connu un redressement judiciaire qui a engendré 250 000 € impayés pour nos éleveurs. Le Geoc a joué pleinement son rôle de coopérative en garantissant le paiement. Je suis convaincue qu’ensemble on est plus fort et les derniers événements l’ont largement prouvé.". Un des enjeux primordiaux de demain est de tendre vers une agriculture plus verte, la coopérative a présenté son travail de terrain porté par le programme Apiz. Alain Bier, responsable du projet, explique : "L’objectif est d’utiliser les points forts de trois acteurs, la brebis causse du Lot, race locale du département, le sainfoin, plante longtemps oubliée adaptée aux sols calcaires et les abeilles qui ont un rôle de pollinisateur…". Joel Cazal.

 
  • De gauche à droite : Eliette Angilbert, Raphael Daubet, Hervé Garnier, Laurent Clavel.
    De gauche à droite : Eliette Angilbert, Raphael Daubet, Hervé Garnier, Laurent Clavel.    

              Le président de Cauvaldor rencontre les élus du causse

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Mardi 6 octobre en soirée, à la salle des fêtes de Carlucet, Raphael Daubet, président de Cauvaldor répondait à l’invitation des nouveaux maires : Laurent Clavel de Couzou, Eliette Angilbert du Bastit, Hervé Garnier de Carlucet et des élus, venus échanger sur le thème : Quels sont les enjeux pour Cauvaldor et la ruralité ?
"Aujourd’hui dit-il, les crises actuelles et celles à venir nous obligent à rebattre les cartes. Ma conviction est d’inverser la pyramide et de revenir à la base, associer les maires et les élus à une réflexion, une collaboration active et à un management participatif". Il souligne : "Rassembler, débattre, convaincre et déléguer sont mes engagements auprès de tous".

Il poursuit : "Il faut donner au territoire du causse la capacité de valoriser son patrimoine, son histoire, ses spécificités, et préserver son authenticité. Revitaliser les cœurs de bourgs, adapter le foncier aux nouveaux arrivants et à l’artisanat, soutenir l’agriculture, la viticulture, les éleveurs, développer les services en circuits courts sont des thèmes sur lesquels nous travaillerons ensemble".

Au terme de la réunion, devant un buffet quercynois Raphael Daubet s’est dit très satisfait des échanges : "C’était une première et je souhaite reproduire sous ce format d’autres rencontres". Avec humour, dans un éclat de rire, il accepte de reprendre pour lui la devise des mousquetaires : "Un pour tous, tous pour un".

Correspondant

Le Bastit. Eliette Angelibert première magistrate du village

Samedi 23 mai, dans un contexte particulier en raison de la pandémie que les conseillers élus ont procédé à huis clos à l’élection du maire et de ses adjoints. Par 10 voix pour et un blanc, Eliette Angelibert est devenue la nouvelle maire de Le Bastit, Cyril Garrigues, 1er adjoint et Sébastien Chambert, 2e adjoint. Pascal Angelibert, Brigitte Burgalieres-Bouyssou, Marilyne Cazal, Dominique Jaujay-Dif, Daniel Hureau, Annick Landes-Larrauffie, Jean Mahe et Hervé Roumieux complètent le conseil municipal. Après l’élection, Eliette Angelibert, 65ans, secrétaire de mairie retraitée, a remercié les électrices et électeurs qui ont accordé leur confiance à la liste "Bien vivre au Bastit" qu’elle avait menée.

Elle a également remercié l’équipe sortante pour le travail réalisé lors du dernier mandat. Ses pensées reconnaissantes sont allées vers le milieu médical et vers celles et ceux qui ont œuvré dans l’ombre pour sauver des vies ainsi que vers les familles touchées par ce virus. "Je suis heureuse et émue d’être la 1re femme à être élue maire du Bastit, entourée d’une équipe engagée… C’est une très grande responsabilité que vous nous avez donnée et j’en suis pleinement consciente.

Nous serons les élus de toutes et tous dans un esprit de respect, d’écoute et de tolérance. Je m’engage à mettre en œuvre tout le dynamisme et la rigueur nécessaires à l’intérêt de la commune, c’est notre devoir d’Elus (es) de la République" a-t-elle poursuivi. Elle précise qu’elle sera présente à la mairie la dernière heure des permanences du secrétariat. Pour faciliter la communication les informations seront envoyées à votre adresse mail (communiquez-la à mairie.lebastit@wanadoo.fr) ou déposées dans les boîtes aux lettres. Elle conclut son intervention "Ces difficiles moments que nous vivons nous démontrent l’importance de la solidarité et de la proximité que nous devons avoir les uns envers les autres. Le temps venu, le conseil municipal vous conviera à la salle des fêtes afin de partager un moment de convivialité". Pour rappel les heures d’ouverture du secrétariat ouvertes au public sont le mardi de 16 h à 16 h 30, les jeudis et samedis de 9 à 11 heures. ( Joel Cazal la dépèche du Midi)

Départ d'Eliette Angelibert- 42 ans au service des Bastitois

  • La remise de la médaille à Eliette par Hervé Destrel sous le regard de l'ancien maire J-P Gratias.
La remise de la médaille à Eliette par Hervé Destrel sous le regard de l'ancien maire J-P Gratias.

Samedi 15 juin 2019, répondant à l'invitation du maire de la commune Hervé Destrel et du conseil municipal, plus de 100 personnes parmi lesquelles Michelle Bargue la maire de Mayrinhac-Lentour, se sont retrouvées dans la cour de la mairie pour fêter le départ en retraite de leur secrétaire de mairie Eliette Angelibert. Après les avoir remercié de leur présence le maire actuel a donné la parole à son prédécesseur Jean-Paul Gratias (maire de 1995 à 2014). Dans un discours ponctué d'anecdotes celui-ci a souligné qu'Eliette avait débuté sa carrière en 1977 sous la mandature de Gaston Destrel, père du maire actuel. Elle a donc passé 42 ans au service de la commune. Après avoir rappelé qu'à ses débuts elle avait assuré de nombreux remplacements dans les mairies de la région elle a depuis 1998 un temps complet partagé entre les mairies du Bastit et de Mayrinhac-Lentour. Revenant sur les conditions de travail à l'époque de ses débuts : pas de bureau, pas de téléphone, pas de toilettes à l'intérieur, juste une machine à écrire, il a évoqué les améliorations successives du cadre de travail et les capacités d'adaptation d'Eliette aux nouvelles technologies. «En 42 ans, je ne me souviens pas avoir vu un remplaçant à ton poste même au moment de tes 3 maternités… C'est le signe d'un dévouement au service de tous et je te dis merci du fond du cœur» a t-il conclu. Hervé Destrel a rappelé, lui, que c'est l'amour qui avait guidé Eliette, originaire de La Bastide-Murat, jusqu'au Bastit où elle avait épousé en 1974 Didier Angelibert, agriculteur de la commune. Il a ajouté «Eliette a débuté sa carrière en 1977 avec mon père Gaston nouvellement élu et tous deux profanes dans leurs domaines… Après avoir suivi de nombreuses formations tout au long de ces années elle termine aujourd'hui au plus haut grade de la fonction : cadre A secrétaire de mairie… Je salue ton investissement, ton dévouement et ta disponibilité». Les remises de la médaille d'or d'honneur départementale et de cadeaux ont clôturé cette sympathique manifestation. Tous nos vœux de longue et heureuse retraite.

Les marcheurs du Téléthon ont fait escale
Les marcheurs du Téléthon ont fait escale

Samedi 8 décembre les amis marcheurs du centre de rééducation de la Roseraie de Montfaucon ont organisé une marche de 18 km, entre Montfaucon et Reilhac, au profit du Téléthon. 45 marcheurs ont répondu à l'appel de cette association. Partis en matinée de Montfaucon, ils ont tout d'abord rejoint Carlucet (6 km). Après accueil, vin chaud et soupe proposés par le comité des fêtes du village et un déjeuner offert par l'AS de la Roseraie, ils sont repartis en direction du Bastit (6 km) où ils ont été accueillis et ravitaillés dans la bonne humeur par le maire et quelques conseillers municipaux, avant de poursuivre leur dernière étape vers Reilhac (6 km), point final de la marche. Un dîner champêtre pris en commun à Carlucet a clôturé cette journée de solidarité intercommunale autour du Téléthon.

(la dépèche du midi Mr Cazal)

PNR_CaussesQuercy‏ @CaussesDuQuercy  3 juillet 2018 .Le Parc s'engage contre la #pollutionlumineuse : 20 communes ont reçu le label Villes et Villages étoilés @anpcen B

Maryline Cazal (à gauche) et les peintres exposants.
Maryline Cazal (à gauche) et les peintres exposants.

Une trentaine de personnes étaient présentes samedi 4 août 2018à la salle des fêtes pour assister au vernissage de la première exposition de peinture organisée par le comité des fêtes Le Bastit animation. Régis Angélibert, président du comité des fêtes, a fait remarquer que, outre les animations traditionnelles proposées par le comité, pétanque, belote, repas…, la culture, comme le montre cette exposition, n'était pas oubliée. Ce qu'a confirmé ensuite l'adjointe au maire Brigitte Duflot avant de laisser la parole à Maryline Cazal, à l'origine de cet évènement. Dans son intervention elle a remercié chaleureusement les dix peintres qui ont répondu favorablement à sa demande, Marjorie Bisson, Sophie Bougaret (13 ans), Alice Charpille (11 ans), Coline, Corine Coq, Rozenn Delclaux, Brigitte Hansen, Dominique JauJay-Dif, Pierre Marion et Sophie Sutorius. Elle souligne que tous ont de près ou de loin des attaches avec la commune du Bastit. Ce sont ainsi une soixantaine de toiles qu'elle a mises en place dans la salle des fêtes avec l'aide de ses parents. Ensuite lors du tour de l'exposition, chaque artiste a présenté ses réalisations à l'assistance. JauJay-Dif, ses tempera sur bois à l'œuf, Brigitte Hansen, ses peintures à l'huile sur toile et sa recherche de gris couleur, Coline, ses paysages à l'huile et aquarelles, Corine Coq, son travail à l'huile qu'elle décrit peu académique, Pierre Marion, ses premiers tableaux et Sophie Bougaret, ses chats au fusain. Un cocktail préparé par Maryline et sa famille a clôturé le vernissage. (source la depêche du midi)

Organisateurs et participants réunis.
Organisateurs et participants réunis.

Samedi 23 et dimanche 24 juin sur le terrain du Bastit, une centaine d'archers d'Occitanie et des régions voisines a participé au concours 3D organisé par les Archers du causse de Gramat, sous la houlette du président Jean-Marc Chieze et de son équipe de bénévoles. Parmi les archers on remarquait la présence de Robin Gardeur de Graulhet, champion du monde, et de Marjorie Puech des Archers de Verdun-sur-Garonne, vice-championne l'été dernier à Robion. Plusieurs archers étaient médaillés du récent championnat de France. Tous ont apprécié l'organisation qui s'est déroulée sous un soleil radieux sur le magnifique parcours de Rigalou.

les voeux du maire 2017 (la Vie Quercynoise)

Vendredi 9 septembre plus de 100 personnes étaient présentes à la salle des fêtes. En effet, une conférence sur les ordres religieux militaires y était proposée par le Pays d'Art et d'Histoire de la Vallée de la Dordogne et était animée par Yoan Mattalia, docteur en archéologie et histoire médiévale. Avant de laisser la parole à Y. Mattalia, le maire de la commune Hervé Destrel a remercié Sandra Poignant, du SMPVD, pour l'organisation de cette soirée qui participe ainsi à la diffusion de la culture jusque dans les petits villages. Pendant près de deux heures le conférencier a fait part des résultats des recherches qu'il a réalisées dans le cadre de sa thèse «Histoire de l'archéologie de l'église et histoire des fondations monastiques et communautés religieuses au moyen âge». Le public a suivi avec attention son exposé en 3 parties (création des ordres militaires religieux du temple et de l'hôpital St Jean de Jérusalem — modalités d'implantation des commanderies dans les diocèses de Cahors, Rodez et Albi — lieu, cadre de vie et vestiges des établissements monastiques) particulièrement détaillé et enrichi d'images d'archives. Cependant, en l'absence de documents et de textes d'époque, les spectateurs ont été un peu déçus de ne pas avoir plus d'informations sur la commanderie du Bastit. Après l'exposé et un moment de questions/réponses, les discussions se sont poursuivies autour d'un pot de l'amitié offert par la commune.


Les associations ont animé le week-end samedi 30 juillet 2016

 

Habitants et amis réunis.
Habitants et amis réunis.
Le Bastit a connu un de ses week-ends les plus animés de l'année. Samedi 30 juillet, l'opération sangliers et pétanque, organisée par la société de chasse La Diane du Bastit du causse, a connu un vif succès. Dès 6 heures du matin, les quatre rôtisseurs d'un jour, avaient farci deux beaux sangliers d'une vingtaine de kilos chacun. A 13 heures, 120 personnes, habitants du village, voisins et amis des chasseurs, ont pu compléter leur pique-nique tiré du sac par la dégustation d'une viande particulièrement tendre et savoureuse. L'après-midi 26 doublettes ont participé au concours de pétanque disputé en trois parties et remporté par Régis Angelibert et Frédéric. Dimanche 31 juillet, Le Bastit Animation proposait son vide grenier annuel. Une quinzaine d'exposants avaient pris place autour de l'église et sous le tilleul plusieurs fois centenaire. Toute la journée, touristes de passage et habitants des alentours ont pu chiner bibelots, livres et vêtements.
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Sauvez des vies pour toutes et tous...
Suite aux attentats meurtriers qui ont endeuillé le pays, nombre de nos concitoyens ont exprimé le souhait d'être mieux préparé aux situations de crise en étant formés aux gestes de premiers secours. Le Ministre de l'Intérieur a donc décidé de mettre en place une vaste opération de sensibilisation d'envergure nationale qui se déroulera durant tous les week-ends du mois de février.
Le SDIS et l'UDSP46 se sont bien évidement inscrits dans cette démarche (avec d'autres acteurs des secours), coordonnée par la Préfecture du Lot, et se mobilisent afin de donner la possibilité aux Lotoises et aux Lotois de s'initier aux gestes de premiers secours.
Près de 160 sessions d'initiation GRATUITES d'une durée de 2 h ouvertes à tous sont proposées à la population Lotoise dans 24 villes.
Vous trouverez en pj le tract réalisé à cet effet contenant le programme complet des sessions.
TRACT SAUVEZ DES VIES 2016 BD.pdf
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Les personnalités près du mur du cimetière.
Les personnalités près du mur du cimetière.

Samedi 5 septembre, plus de 120 personnes ont assisté, à l'invitation du maire Hervé Destrel et du conseil municipal, à l'inauguration de travaux réalisés dans la commune. Lors d'une promenade, Catherine Ferrier, préfète, Vincent Labarthe, vice-président de Midi-Pyrénées, Jean-Claude Requier, sénateur, Serge Rigal, président du conseil départemental, Gilles Liébus, président de Cauvaldor, élus et autorités des communes environnantes, habitants du Bastit, ont découvert l'aménagement de la traverse du village, la reconstruction du mur du cimetière et la restauration des murs de soutènement du chemin de randonnée «Causses et combels». Après la coupure du ruban traditionnel, tous se sont retrouvés dans la  cour de la mairie.

Avant de détailler les différentes réalisations, Hervé Destrel a rendu hommage, comme d'ailleurs l'ont fait ensuite les autres intervenants, à Jean-Paul Gratias, l'ancien maire et à son équipe à l'origine de la plupart de ces aménagements. 35 000 € ont été consacrés au mur du cimetière. D'une longueur totale de 88 m (+ 17 m de rampe) et d'une hauteur de 2,5 m, en pierres sèches en provenance de la commune, il a été réalisé par le Pech de Gourbière avec l'aide des équipes de la communauté du pays de Gramat et du conseil général. Le projet d'aménagement de la traverse, d'un montant de 315 000 €, dont les études et les demandes de subventions avaient débuté en 2013 s'est finalisé en 2014 et 2015. Par une chaussée réduite, la mise en place d'un cheminement piétonnier, d'une «écluse» et une signalisation originale, l'objectif sécuritaire de cet équipement semble atteint sur cette route qui voit passer 3000 véhicules jour. Remerciant l'État, la région, le département, Cauvaldor, les parlementaires qui ont contribué au financement, le maire a conclu par ces mots : «Seul on va plus vite, ensemble on va beaucoup plus loin !» Ces réalisations, tout en améliorant la sécurité, mettent en valeur le patrimoine et participent à l'attractivité du territoire rural. Un apéritif déjeunatoire préparé par un restaurant local a clôturé la manifestation.

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La vie quercynoise avec notre correspondante Solange Gratias
article du mois de septembre 2015 sur l'inauguration de la traverse du village et du mur du cimetière
scan travaux inauguration.pdf
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Le projet des nouvelles communes abordé

 

«Aller sur le terrain…» c'est ce que souhaitait Afif Lazrak lors de sa nomination comme sous-préfet d'arrondissement de Gourdon en juin 2014. Dans cette optique il était reçu lundi 8 juin à la mairie du Bastit par le maire Hervé Destrel, la plupart des conseillers municipaux et la secrétaire de mairie. Une fois la présentation de la commune exposée par le maire, sous-préfet et élus ont échangé en toute franchise. Place de la commune dans la nouvelle intercommunalité, rôle que doit jouer le parc au sein de cette entité, développement du tourisme, schéma départemental numérique, travaux réalisés, nouveaux investissements, mise en place de la carte communale, etc. ont été parmi les sujets évoqués. De par sa situation, placée au nord du Parc et au sud de Cauvaldor, les élus n'ont pas manqué de rappeler leur inquiétude concernant le développement de leur commune. Pour terminer, le projet de nouvelles communes a été présenté avec finesse mais insistance par le sous-préfet. Ce projet sensible qui est loin de faire l'unanimité selon des élus, a fait l'objet de nombreuses discussions. Comme l'a souligné Hervé Destrel après la visite «Monsieur le sous-préfet a été à notre écoute et nous avons apprécié qu'il ait pris de son temps pour venir jusqu'à nous».